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🎉La FFA fête ses 100 ans ! 👍



Découvrez, en vidéo et biographies, les sprinters et sprinteuses tricolores ayant marqué de leur empreinte l’histoire de notre sport. De A, comme Arron, au 4x100 m de Split.


Officiellement créée le 20 novembre 1920 à Paris, dans la continuité de plusieurs regroupements d'athlètes depuis la fin du XIXe siècle, la Fédération Française d’Athlétisme célèbre ce vendredi son centième anniversaire. Retrouvez ici quelques grandes dates qui ont marqué l’histoire de l’athlétisme français.


CHRISTINE ARRON

La reine du finish

Ses deux lignes droites de Budapest en 1998 sont restées dans l’Histoire. En individuel, ses 10’’73 en finale constituent toujours le record d’Europe. En relais, son come-back a fait frémir toute la France dans les trente derniers mètres. La Guadeloupéenne compte également deux médailles de bronze sur 100 m et 200 m aux Mondiaux d’Helsinki en 2005, un titre mondial sur 4x100 m à Paris en 2003 et le bronze olympique par équipes en 2004 à Athènes.



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ETIENNE BALLY

Le pionnier de la ligne droite

Avant Claude Piquemal et Christophe Lemaitre, il y eut Etienne Bally. Premier Français champion d’Europe sur la ligne droite, le Lyonnais n’a pourtant pas acquis la notoriété de ses successeurs. Il s’impose à Bruxelles en 1950 en 10’’7 au terme d’une course très serrée, suivie de quarante-cinq minutes de conciliabule de la part des juges. Un résultat qui le déçoit, car à deux dixièmes de son record personnel. Il met fin à sa carrière trois saisons plus tard, à l’âge de 30 ans, afin de se consacrer à une vie professionnelle éclectique.

ROGER BAMBUCK

Brillant dans tous les domaines

Une légende du sprint français, et pas seulement parce qu’il a détenu le record du monde du 100 m pendant un peu moins d’une heure, avec ses 10’’0 en séries des sélections américaines à Sacramento en 1968. Le Guadeloupéen, né à Pointe-à- Pitre, compte à son palmarès deux titres européens (200 m en 1966 et 4x100 m en 1966), une médaille d’argent continentale (100 m en 1966), une médaille de bronze olympique (avec le 4x100 m en 1968) et huit titres nationaux. Cinquième du 100 m et du 200 m à Mexico, il met un terme à sa carrière dans la foulée. Et entame une brillante reconversion en politique, jusqu’à devenir secrétaire d’État à la jeunesse et aux sports de 1988 à 1991.

COLETTE BESSON

La petite fiancée de la France

Son tour de piste à Mexico, aux Jeux olympiques en 1968, est entré dans la légende. Après s’être préparée en altitude à Font-Romeu, la sociétaire du Bordeaux Etudiants Club, 22 ans, crée une énorme surprise en finale du 400 m. A la faveur d’une dernière ligne droite éblouissante, elle s’impose en 52’’03, devançant sur le fil la Britannique Lillian Board. Un chrono synonyme de record d’Europe. Un an plus tard, elle est vice-championne d’Europe à Athènes, devancée d’un rien par sa compatriote Nicole Duclos. Classée dans le même temps, en 51’’7, les deux Françaises deviennent codétentrices du record du monde. Devenue professeure d’EPS, elle gardera jusqu’à sa mort, en 2005, une place à part dans le cœur des Français.

JOCELYN DELECOUR

L’homme de base du relais

Le symbole de la première grande période faste du sprint français, au carrefour des années 60. Homme de base du 4x100 m double médaillé de bronze olympique en 1964 et 1968, il est alors le précieux relais de l’entraîneur du quatuor tricolore, Joseph Maigrot, auprès de ses coéquipiers. Il se forge aussi un palmarès individuel appréciable au niveau européen, avec la troisième place sur 200 m en 1958 et la deuxième sur 100 m en 1962, ainsi que huit titres nationaux.

ASSIA EL HANNOUNI

L’insatiable

Le plus beau palmarès de l’athlétisme handisport français, avec huit titres et deux médailles d’argent olympiques, ainsi que cinq podiums mondiaux (dont 2 victoires) et six breloques continentales (dont 5 en or). La Dijonnaise, engagée dans la catégorie T12 après avoir été victime d’une maladie dégénérative qui l’a rendue malvoyante, est la grande dame de l’athlétisme français lors de trois éditions des Jeux : à Athènes en 2004, Pékin en 2008 et Londres en 2012. Dans la capitale chinoise, elle est le porte-drapeau de la délégation tricolore. Une juste reconnaissance pour celle qui n’hésita pas à se mêler aux valides lors des championnats de France Elite. Ses records personnels (12’’34 sur 100 m, 24’’46 sur 200 m, 54’’38 sur 400 m, 2’04’’96 sur 800 m et 4’23’’21 sur 1 500 m) résument son impressionnante palette.

MURIEL HURTIS

Femme de virage

Sa première carrière, sur 200 m, débute par un titre mondial chez les juniors, à Annecy en 1998. En 2002, elle enchaîne titre mondial en salle à Vienne puis titre européen en plein air à Munich. L’année suivante, elle est un des maillons du relais 4x100 m qui se pare d’or aux championnats du monde de Paris-Saint-Denis. Après un déclassement pour dopage, elle récupèrera également le bronze du 200 m en individuel. A partir de 2010, elle donne une nouvelle orientation à sa foulée, en optant pour le 400 m. Membre incontournable du 4x400 m français, elle retrouve les sommets à Zurich, en 2014, avec l’or européen, à l’occasion de sa dernière course sous le maillot bleu.

CHRISTOPHE LEMAITRE

À grande enjambées

Arrivé sur le tard à l’athlé, le sprinter d’Aix-les- Bains ne tarde pas à prendre la lumière, en explosant le record de France du 100 m (il le fait passer de 9’’99 à 9’’92) sur le chemin des championnats d’Europe de Barcelone. En Catalogne, il éblouit la France et le continent avec un formidable triplé 100 m – 200 m – 4x100 m. Médaillé de bronze mondial du 200 m l’année suivante, il devient le seul Français à passer sous les 20’’ (19’’80). Après un passage à vide, il renoue avec la gloire en se classant troisième des Jeux de Rio en 2016.

MARIE-JOSÉ PÉREC

La Gazelle superstar

La Guadeloupéenne a sans doute le plus beau palmarès de l’athlétisme français, et l’une des plus belles foulées vues sur une piste en tartan depuis cent ans. Ses trois titres olympiques, sur 400 m en 1992 puis le doublé 200 m - 400 m en 1996, lui ont également offert un statut de star dans l’Hexagone, bien au-delà des stades d’athlétisme. Son armoire à trophées compte également deux titres mondiaux sur le tour de piste (Tokyo 1991 et Göteborg 1995), un titre européen sur 400 m (Helsinki 1994) et un autre sur 200 m en salle (Budapest 1989). Ses records de France du 200 m (21’’99), du 400 m (48’’25) et du 400 m haies (53’’21) semblent bien partis pour durer encore quelques années.

CLAUDE PIQUEMAL

Pour une poignée de millièmes

Claude Piquemal, c’est un cassé légendaire. Qui lui fut utile à maintes occasions, et notamment en finale du 100 m des championnats d’Europe de Belgrade, en 1962. Trapu et explosif, le sprinter d’1,72 m s’impose sur la ligne en 10’’4, devant son ami et compatriote Jocelyn Delecour. Auteur d’une carrière prolifique, avec quarante-sept sélections en équipe de France A, le natif de l’Ariège fut un pilier du 4x100 m tricolore, avec lequel il monta sur la troisième marche du podium olympique en 1964 et 1968.

GILLES QUÉNÉHERVÉ

La fusée romaine

À 21 ans, Gilles Quénéhervé est en pleine progression et arrive aux Mondiaux de Rome en 1987 avec le septième temps des engagés. Difficile cependant de l’imaginer monter sur la boite. Et pourtant, l’élève de Jacky Desprez améliore à deux reprises son record de France, en 20’’31 en demi-finale puis en 20’’16 en finale. Un chrono qui lui permet de terminer dans le même centième que Calvin Smith, l’Américain le devançant finalement de quatre millièmes. Vice-champion du monde, il décroche l’année suivante le bronze avec le 4x100 m lors des Jeux de Séoul. Des blessures l’empêcheront d’aller plus vite au cours des années suivantes. Énarque, le Racingman est actuellement directeur des sports au ministère éponyme.

MARC RAQUIL

L’homme de la dernière ligne droite

Raquil a fait de ses dernières lignes droites tonitruantes sa marque de fabrique. Premier Français à casser la barre des 45’’ sur 400 m en 2001 (44’’95), il monte sur la deuxième marche du tour de piste aux Mondiaux de Paris-Saint-Denis en 2003 suite à un déclassement pour dopage, puis sur la plus haute avec le 4x400 m. Trois ans plus tard, il s’impose en individuel aux Europe de Göteborg, mais aussi avec le relais.

ABDOULAYE SEYE

Au carrefour de l’indépendance

Né en 1934 à Saint-Louis au Sénégal, qui est alors une colonie française, Abdoulaye Seye arrive en métropole en 1954 pour effectuer son service militaire. Quand débutent les Jeux de Rome en 1960, le Sénégal vient d’accéder à l’indépendance depuis cinq jours. Mais faute de comité national olympique, Seye représentera la France. En échec sur 100 m, il se rattrape sur le demi-tour de piste. Dernier à l’issue du virage, il remonte jusqu’à couper la ligne d’arrivée en troisième position, en 20’’7.

MYRIAM SOUMARÉ

Et soudain, Barcelone

Le grand public l’a découverte un soir de juillet 2010 à Barcelone lorsque, au terme d’un incroyable demi-tour de piste couvert au couloir 8, Myriam Soumaré est devenue à la surprise générale championne d’Europe, quelques jours après avoir pris la troisième place du 100 m. Mais résumer la carrière de la charismatique sprinteuse d’AA Pays de France Athlé 95 à cette folle semaine serait une erreur. Médaillée à trois autres reprises en individuel au niveau continental (2e du 100 m en 2014, 3e du 200 m en 2012 et 2014), mais aussi septième de la finale olympique du 200 m en 2012, elle a prouvé qu’elle était plus que l’athlète d’une course. Elle a mis fin à sa carrière fin 2014, et a désormais trois enfants.

JIMMY VICAUT

Le plus rapide du continent

Le Parisien a accompli d’immenses progrès techniques depuis ses débuts. Une évolution qui se traduit par ses performances chronométriques, puisqu’il partage le record d’Europe avec le Portugais Francis Obikwelu depuis 2015, grâce à un temps de 9’’86 réalisé lors du meeting de Paris. Une performance qu’il a rééditée l’année suivante à Montreuil. Le sprinter de la SCO Sainte-Marguerite Marseille, sixième du 100 m des Mondiaux de Daegu en 2011 à seulement 19 ans, a deux breloques européennes en individuel au compteur (2e en 2012 et 3e en 2016). Médaillé olympique (3e en 2012) et mondial (2e en 2011) avec le 4x100 m, il s’entraîne depuis fin 2019 aux États-Unis, sous la houlette de Rana Reider, pour franchir encore un palier.

LE 4X100 M DE SPLIT

37’’79 de bonheur

Max Morinière, Daniel Sangouma, Jean- Charles Trouabal et Bruno Marie-Rose. Quatre noms, un témoin, et un chrono mythique : 37’’79. Une performance réalisée par le relais tricolore lors de son titre européen à Split (1990), synonyme de record du monde piqué aux Américains (qui le récupéreront onze mois plus tard). Pas forcément les plus rapides individuellement sur le papier, les sprinters tricolores s’appuient sur une technique de transmission parfaitement huilée, avec le coach Jo Maïsetti à la manoeuvre. Leur symphonie croate est encore aujourd’hui une référence.

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